Le 5 janvier 2021, par une température de 34°, nous avons passé la journée au Samu social de Pointe-Noire, invité par Régis Samba, qui est aussi notre représentant local. Un journée remplie de belles rencontres, avec les enfants et l’équipe qui se bat corps et âme pour eux.
On vous raconte en détail : (en savoir plus sur cet Orphelin’affilié)
Sur les coups de 9h00, après la visite des bureaux, nous avons rencontré les enfants dans la salle polyvalente, servant aussi bien à l’apprentissage qu’aux repas.
Regroupement des enfants afin d’échanger avec eux, des chuchotements se font entendre : moundélé, moundélé (qui veut simplement dire Personnes blanches). Après avoir obtenu le silence, nous nous sommes présentés et avons expliqué la raison de notre présence, puis a démarré une séance de dessin, nous permettant de côtoyer un peu plus les enfants et s’informer sur les activités pratiquées au sein du bâtiment.
C’est alors que sonne l’heure du repas. Les enfants débarrassent les tables, rangent les dessins et installent les assiettes. C’est l’occasion pour nous de discuter un peu plus sur les difficultés et les combats du Samu social, avant de partir en maraude avec l’équipe dès 15h30.
Après le repas, on enfile le polo Samu social, obligatoire, on participe au debriefing de l’équipe de maraude et en avant toute !
Nous les avons donc accompagné de 15h30 à 20h, circulant dans plusieurs secteurs de Pointe-Noire, à la rencontre d’enfants en situation de rue, souvent en groupe, recherchant parfois un peu de lien social ou des soins médicaux (la rupture sociale étant un problème majeur pour ces enfants, livrés à eux-mêmes).
Cette journée fut très riche en expérience. C’est une bataille de tous les jours que mènent tous les membres du Samu social, avec beaucoup de courage et de dévotion. Du petit garçon récalcitrant à l’enfant reconnaissant, l’équipe fait tout pour les aider à se réconcilier avec leur famille dans un premier temps (lorsque c’est possible) et, lorsque c’est un échec, les oriente pour leur permettre de reprendre leur vie en main, se former professionnellement et quitter la rue grâce aux partenaire avec qui ils se battent (comme, par exemple, le Foyer du Père Anton pour les garçons ou l’ASI (Actions de Solidarité Internationale) pour les filles.